Integrating COVID-19 vaccination in routine health services in Free State Province

Xhariep ‒ Vuyelwa Mnyameni a contracté la COVID-19 en juin 2020. Elle se souvient parfaitement à quel point la maladie l’avait mise à mal. « Je me suis juste accrochée pour les enfants », dit-elle, rappelant qu’elle a dû quitter son domicile pour se mettre en quarantaine sur l’un des sites officiels de la province de Free State pendant 15 jours, loin de sa famille.

Lorsque le vaccin contre la COVID-19 est devenu disponible près d’un an plus tard, elle a été parmi les premiers à se faire vacciner. « Je leur ai dit : « vous savez quoi ? Ce que j’ai ressenti l’année dernière, je ne veux plus y faire face » », déclare-t-elle. « Pour que mon corps se porte bien et se défende, Je n’ai même pas perdu du temps pour me faire vacciner. J’étais juste contente que le vaccin soit là et que je pouvais le prendre. » 

Elle a achevé sa série de primovaccination et se rend au dispensaire de Mamello pour recevoir sa dose de rappel, et faire administrer à sa fille de trois mois le vaccin prévu au calendrier de vaccination des enfants.

Vuyelwa Mnyameni a contracté la COVID-19 en juin 2020. Elle se souvient parfaitement à quel point la maladie l’avait mise à mal. « Je me suis juste accrochée pour les enfants », dit-elle, rappelant qu’elle a dû quitter son domicile pour se mettre en quarantaine sur l’un des sites officiels de la province de Free State pendant 15 jours, loin de sa famille.
Lorsque le vaccin contre la COVID-19 est devenu disponible près d’un an plus tard, elle a été parmi les premiers à se faire vacciner. « Je leur ai dit « vous savez quoi ? Ce que j’ai ressenti l’année dernière, je ne veux plus y faire face » », déclare-t-elle. « Pour que mon corps se porte bien et se défende, je n’ai pas perdu du temps pour me faire vacciner. J’étais juste contente que le vaccin soit là et que je pouvais le prendre. »
Elle a achevé sa série de primovaccination et se rend au dispensaire de Mamello pour recevoir sa dose de rappel, et faire administrer à sa fille de trois mois le vaccin prévu au calendrier de vaccination des enfants.

« C’est très important pour moi de la protéger contre les maladies infantiles », affirme Vuyelwa.

Cette mère de deux enfants est en congé de maternité et reprendra son travail de commis administratif dans le plus grand hôpital du district.
Le dispensaire de Mamello est situé dans une zone rurale reculée du district de Xhariep, dans la province de Free State, à plusieurs heures de la principale ville. C’est un guichet unique qui permet aux usagers de recevoir toute une gamme de soins de santé primaires, y compris la vaccination contre la COVID-19.
« Nous fournissons à la communauté rurale tous les services que l’on trouve dans un établissement hôpital en ville. Nous nous assurons que la zone rurale les reçoit également », explique Ntswaki Lephokwane, infirmière dans ce centre de santé établissement. « Le problème ici est que les gens sont pauvres, et vous ne pouvez pas y faire grand-chose, sinon prendre au moins soin de leur santé. Ça représente beaucoup. »
L’approche intégrée fonctionne. Alina Mamaria, employée de maison de 52 ans, a pris quelques heures de congé pour s’occuper de tous ses problèmes de santé lors de sa visite mensuelle régulière.

« Je suis ici pour ma consultation de routine », dit-elle. Cela signifie que lors d’une visite, elle reçoit ses médicaments contre le VIH, ceux contre l’hypertension artérielle et se fait administrer un contraceptif injectable. « Et je suis aussi venue me faire vacciner contre la COVID-19 », ajoute-t-elle.
Elle a d’abord hésité à se faire vacciner, mais a fini par l’accepter après s’être convaincue qu’il était temps.

Elle s’est inscrite au système national de données électroniques sur la vaccination pour recevoir sa première dose du vaccin.
Ce système électronique aide les autorités du district à suivre les personnes comme Alina en lui envoyant des rappels pour sa deuxième dose et les doses de rappel.

Il aide également les responsables du district à identifier les zones qui ont un retard concernant la vaccination contre la COVID-19. Bien que plus de 60 % de la population totale du district et 78 % de la population âgée de plus de 60 ans aient reçu toute la série de primovaccination, des poches de « résistance » subsistent, d’après Zisiwe Mahlati, épidémiologiste du district de l’OMS à Xhariep.
Zisiwe Mahlati soutient le district depuis environ un an et demi. Elle a commencé par utiliser des systèmes de données pour aider à gérer les flambées de cas dans les trois zones du district.

« Ma première tâche a consisté à analyser les données de tous les différents systèmes de données. Nous avons commencé par interpréter les données et uniformiser les rapports pour aider les gens sur le terrain à les comprendre », explique-t-elle. Dès qu’une flambée de cas était identifiée, le personnel était déployé dans la zone pour intensifier les tests et la recherche des contacts.

Zisiwe a maintenant transféré ces compétences à la vaccination, en utilisant le système national de données électroniques sur la vaccination comme source de données.

« Je peux voir les zones qui ne sont pas couvertes par la vaccination. C’est pourquoi nous allons aujourd’hui mener une enquête dans une zone où les cibles de vaccination ne sont pas atteintes, et aussi pour comprendre pourquoi la population ne perçoit pas l’importance de la vaccination », dit-elle.
Il est important de tirer le meilleur parti des données, dit Zisiwe. Cela contribue à maintenir les gens ordinaires comme Vuyelwa et Alina au cœur de la riposte sanitaire de Xhariep.

Zisiwe pense aussi au futur. « Les systèmes de données que nous avons mis au point seront nécessaires à l’avenir pour faire face aux virus nouveaux et inattendus », explique-t-elle.
Pour plus d'informations ou pour demander des interviews, veuillez contacter :
Natalie Ridgard

Communication Officer
WHO Regional Office for Africa
Email: ridgardn [at] who.int
Tel: +254 11 289 0666

Meenakshi Dalal

Chargée de relations avec les média
Bureau Régional de l'OMS pour l'Afrique
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